Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Comment aurais-je donc fait, selon vous ?

— Eh bien, vous aurez pris une ou deux fois, je suppose, un autre… confident intime, un remplaçant. M’entendez-vous bien ? Et voyez-vous quelque obstacle à ce que ce trouble-tendresse soit tout bonnement moi ? Je me propose, vous savez, parce que cela s’arrange mieux ainsi, parce que je me trouve là, enfin. Cela ne signifie rien, n’est-ce pas, puisque nous jouons ?

— Mais Herminie en souffrira, elle sera jalouse…

— Voilà, c’est ce qu’il faut. Car je prétends, moi, que la jalousie aidant, elle commettra par dépit quelque sottise, quelque péché, quelque erreur au moins.

— Allons donc ! jamais de la vie.