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dité de la cure, compenseraient largement les frais de la médication.

Pour la question des doses, on n’a pas besoin d’en tenir grand compte, car en médecine dosimétrique on doit toujours aller jusqu’à effet. On peut évaluer, cependant, que, pour le cheval, la dose sera cinq fois plus forte que pour l’homme.

Et d’ailleurs n’avons-nous pas des animaux qui nous permettent de nous exercer dans la posologie des alcaloïdes ? Les chiens qui supportent à peu près les mêmes doses de médicaments que l’homme, se trouvent présenter toutes les qualités requises pour le succès des granules dosimétriques dans leur médecine. La question de prix n’est plus posée pour eux ; en effet, ne représentent-ils pas un membre de la famille aussi indispensable aux enfants qu’au maître de la maison ? Le chien est un et ne se remplace pas ; s’il meurt, il emporte toutes les affections.

Pour la surveillance des effets, l’enfant sera son garde-malade, il lui administrera ponctuellement les granules, et le chien dans son silence éloquent lui transmettra ses impressions aussi sinon plus fidèlement que beaucoup de malades de nos pareils. D’ailleurs, en cela, l’expérience a déjà confirmé ces appréciations, et M. Bourrel, à Paris, dans sa belle pratique, fait de la médecine dosimétrique avec un succès qui mérite certainement l’attention de ses collègues.

Il est une autre espèce d’animaux auxquels le vétérinaire est aussi appelé à donner ses soins, et dont quelques-uns représentent une partie de la fortune des cultivateurs : je veux parler des oiseaux de basse-cour et de ces beaux hôtes de nos cages qui ornent nos salons et les remplissent de leurs joyeuses mélodies. La médecine vétérinaire