Page:Botrel - Coups de clairon, 1903.djvu/97

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE SONNEUR DE BINIOU



À Paul Déroulède..
« Je ne suis, moi, qu’un sonneur de clairon. »
Paul Déroulède.

Barde des camps ! l’humble barde des grèves
Fut et sera toujours de tes amis
Car nous avons, tous deux, les mêmes rêves,
Un même amour pour notre cher pays !
Quand ta Chanson monte, on aime à la suivre ;
La mienne à moi s’en va je ne sais où…
Tu vas soufflant dans ton clairon de cuivre :
Je ne suis, moi, qu’un sonneur de biniou !