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Serrons les rangs
N’hésitons pas,
Mes gâs !
Ne tremblons pas !
Devant l’Autel de la Patrie
Toute la vie,
Enfants,
Serrons, serrons les rangs !!!


Il est un Dieu qu’en brandissant son glaive
À Tolbiac a confessé Clovis,
Le Dieu d’amour qu’adoraient Geneviève
Et Charlemagne et le bon Saint Louis ;
Ce Dieu, le Dieu de la bonne Lorraine,
On le recloue, au milieu des voleurs ;
Des renégats pleins d’orgueil et de haine
Voudraient rayer son nom de tous les cœurs !
Serrons les rangs ! etc.

De Duguesclin à Bayard et Turenne
— Ces descendants de Brennus et Roland —
Jusqu’à Jean-Bart et Tourville et Duquesne,
Marceau, Kléber et Courbet et Marchand,
Toujours, toujours la Patrie alarmée
A vu surgir de nouveaux défenseurs…
Et, cependant, on insulte l’armée
Dans son Passé, ses chefs et ses couleurs !
Serrons les rangs ! etc.

Serrons les rangs ! car c’est à la Jeunesse
Qu’il appartient de sauver le Pays :
Il suffirait, vraiment, pour qu’il renaisse,
De nous liguer contre ses Ennemis !