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Larmes profanes ou sacrées,
Larmes d’amour, larmes d’orgueil
Tomberont, chaudes et serrées,
Sur votre invisible cercueil !

Et ces Larmes-là seront, cause

Que nul ne vous oublira désormais :

C’est avec Elles qu’on arrose
Les fleurs qui ne fanent jamais !

Et, devenus soldats de France,
Les Conscrits bretons de Demain
Diront, affolés d’espérance,

En passant devant vous, en se donnant la main :


« Veillons sur la France immortelle,
Toujours prêts à la secourir :
Un Français doit vivre pour Elle,
Pour Elle un Breton doit mourir ! »



Cette cantate existe pour soli et chœurs avec accompagnement de piano ainsi qu’avec orchestre symphonique ou musique d’harmonie.