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Pour qu’il puisse s’étendre à l’aise
Au pied du vieux clocher bénit !

Vents et Flots, de vos grandes Voix
Chantez-lui les belles Berceuses,
Les Cantilènes enjôleuses
Qui l’ensorcelaient autrefois !

Et toi, Glèbe au sein tout-puissant
Dans lequel il faut qu’il renaisse,
Imprègne-toi de sa Jeunesse,
De son cœur aspire le sang

Afin — quand le jour aura lui
De nos futures Épopées —
Qu’il germe une moisson d’Épées
De ton sol fécondé par lui !