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LA BANNIÈRE DE LOIGNY


(Patay-Loigny, 2 décembre 1870).

 

Par les canons décimée,
Notre malheureuse armée
Doit reculer ou périr ;

Pour assurer la retraite
Sonis vient trouver Charette
Et lui dit : « Il faut mourir !
Garde à vous !!!

Devant la mort je m’incline ;
J’ai mon Dieu dans la poitrine
Et Dieu ne recule pas ! »