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À M. Hulot de Colard.

C’est moi qui porte le Drapeau
D’un vieux Régiment de la ligne ;
Pour lui je risquerais ma peau
Sans hésiter, au premier signe ;
Depuis quelque temps il me semble
Qu’il n’est plus si fier ni si beau…
… Mais qu’a-t-il donc, mon vieux Drapeau ?
On dirait qu’il tremble !

Lorsqu’au-dessus du Régiment
Je lève ma loque chérie,
Dans ses plis noircis, par moment,
L’ouragan souffle avec furie ;