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les périls, ou qu’il conduisît ses amis dans ces superbes allées au bruit de tant de jets d’eau qui ne se taisaient ni jour ni nuit : c’était toujours le même homme, et sa gloire le suivait partout. Qu’il est beau, après les combats et le tumulte des armes, de savoir encore goûter ces vertus paisibles et cette gloire tranquille qu’on n’a point à partager avec le soldat non plus qu’avec la fortune ; où tout charme, et rien n’éblouit ; qu’on regarde sans être étourdi ni par le son des trompettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’homme paraît tout seul aussi grand, aussi respecté, que lorsqu’il donne des ordres, et que tout marche à sa parole !