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le premier ces inaccessibles hauteurs que son ardeur entraîna tout après elle. Mercy voit sa perte assurée : ses meilleurs régiments sont défaits. La nuit sauve les restes de son armée ; mais que des pluies excessives s’y joignent encore, afin que nous ayons à la fois, avec tout le courage et tout l’art, toute la nature à combattre : quelque avantage que prenne un ennemi habile autant que hardi, et dans quelque affreuse montagne qu’il se retranche de nouveau, poussé de tous côtés, il faut qu’il laisse en proie au duc d’Enghien, non seulement son canon et son bagage, mais encore tous les environs du Rhin. Voyez comme tout s’ébranle : Philppsbourg est aux abois en