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Mais dans la possession, on trouve comme dans un lit un repos funeste ; et on s’endort dans l’amour des biens de la terre, sans s’apercevoir de ce malheureux engagement. C’est, mes Frères, où tombe celui qui met sa confiance dans les richesses, je dis même dans les richesses bien acquises. Mais l’excès de l’attachement que nous ne sentons pas dans la possession, se fait, dit saint Augustin, sentir dans la perte. C’est là qu’on entend ce cri d’un roi malheureux, d’un Agag outré contre la mort qui lui vient ravir tout à coup, avec la vie, sa grandeur et ses plaisirs : Siccine separat amara mors ? « Est-ce ainsi que la mort amère vient rompre tout à coup de si doux liens ? » Le cœur saigne :