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ne peut nommer l’une sans douleur ni connaître l’autre sans l’admirer. Mais peut-être que le solide établissement de la famille de notre princesse achèvera son bonheur. Non, elle n’était heureuse, ni pour avoir placé auprès d’elle la princesse Anne, sa chère fille et les délices de son cœur, ni pour l’avoir placée dans une maison où tout est grand. Que sert de s’expliquer davantage ? On dit tout quand on prononce seulement le nom de Louis de Bourbon prince de Condé, et de Henri-Jules de Bourbon duc d’Enghien. Avec un peu plus de vie, elle aurait vu les grands dons, et le premier des mortels, touché de ce que le monde admire le plus après lui,