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Heureux présages pour la maison Palatine ! Sa conversion fut suivie de celle de la princesse Louise, sa sœur, dont les vertus font éclater par toute l’Église la gloire du saint monastère de Maubuisson, et ces bienheureuses prémices ont attiré une telle bénédiction sur la maison Palatine que nous la voyons enfin catholique dans son chef. Le mariage de la princesse Anne fut un heureux commencement d’un si grand ouvrage. Mais, hélas ! tout ce qu’elle aimait devait être de peu de durée. Le prince son époux lui fut ravi, et lui laissa trois princesses, dont les deux qui restent pleurent encore la meilleure mère qui