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sans se troubler toutes les approches de la mort. Humiliée sous la main de Dieu, elle lui rend grâces de l’avoir ainsi avertie ; elle multiplie ses aumônes toujours abondantes ; elle redouble ses dévotions toujours assidues ; elle apporte de nouveaux soins à l’examen de sa conscience toujours rigoureux. Avec quel renouvellement de foi et d’ardeur lui vîmes-nous recevoir le saint viatique ! Dans de semblables actions il ne fallut à Marie-Thérèse que sa ferveur ordinaire : sans avoir besoin de la mort pour exciter sa piété, sa piété s’excitait toujours assez elle-même, et prenait dans sa propre force un continuel accroissement. Que dirons-nous, chrétiens, de ces deux reines ?