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moins grande avec laquelle s’exécutent les déplacements sous les incitations qui les commandent.

2o Au moment du repas. — On doit examiner la manière dont les aliments solides sont saisis et mâchés, le mode de préhension des liquides. Le fourrage étant amené sous la dent, on peut voir la mastication se faire avec lenteur, s’interrompre par intervalles, et les aliments rester en partie engagés dans la cavité buccale et sortir en partie hors de cette cavité. Le cheval peut encore plonger sa tête au fond du seau rempli d’eau qu’on lui présente, ou humer le liquide et exécuter les mouvements de déglutition, alors que les lèvres en sont assez éloignées pour ne pas être mouillées.

3o Dehors, au repos et en exercice. — On devra d’abord observer l’animal quand il sort de sa place et se rendre compte de la manière dont il obéit au commandement qu’on lui fait, comment il marche, tourne sur lui-même ou recule au moment où on le dirige vers la porte de sortie. Des signes peuvent alors se produire que l’expert doit être prêt à saisir. Dehors, le cheval devra être vu à l’état de repos et abandonné à lui-même. Ensuite, on pourra placer les membres l’un devant l’autre, les écarter de leurs lignes d’aplomb, les croiser et voir comment l’animal se prête à ce qu’on veut lui faire faire, comment il le fait et pendant combien de temps. Des impressions diagnostiques susceptibles d’éclairer le jugement peuvent encore être perçues à ce moment par l’expert attentif.

La tête sera aussi dirigée soit en bas, soit en haut, soit d’un côté à l’autre, et l’on remarquera le mode d’exécution de ces attitudes plus ou moins vicieuses de l’encolure et leur plus ou moins de fixité.

On cherchera enfin à faire reculer le cheval ; on verra