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& on appelle dues, ce que l’on, tient fans payer nulle redevance à nul ny : & fe li kumys s’apperçoit que il aitenceComteandreradz, illezpuesprenre,ne . n’en di-tenus- à rial rendre , parure que il eji Sires de fen droit , de ce qui e tenu en gluez en ce Comté. Z EZ O. Itantautin zozo , c’eft -à -dire, fe tenant à cofté droit. Z I LE’E , eftudier. z ZILOTUN ou ZELOTUM,c’eft-à-dire; Ce font efforcez. Xero. ZIM IECH , efpece d’aigle. Nicot. Z IT HUM , mot Gaulois ,lignifiant de cervoife ou biere. Diodorus féculas. ZIWEROLTI, Cs fiécles, ZU- ZUTHI, raegelich zuthi da egelyefè brout 1 c’eft-a-dire , pain quotidien. Panama. ZY- ZYTHI , pain quotidien. Stet liber hic donec pillas formica marinas Ebibat , eut totum teliudo perambulct orbem. bu* Z ZE.ZY. AGAiE, forte de pique des Ethio- _ piens. Z A N I, un fol, dcfanno ; d’où vientfabrannare. • ZA RAME , Dieu des Gaulois.= Ceftoit Ju- piter , felon Lucien ,Minutim ,& les Eflats & Em- pirer du Monde . ZE. ZEC,zeft,lemilieud’unenoix;maisaufi- guré , comme en cet exemple , il fi fie rien, chofe de néant , bagatelle. Marot ,%1We 13. L’Ange me dit d’un ioyeux-cliontach :— Chante Noel en François , ou en Grec, Et de chagrin ne dente plus un zec ; Car le ferpent a 46’ pris au bric. ZERER, peut-eftre , vuider , dépouiller ; de deferere. Touchant ce mot, M. Galand, au Franc- alleu, page 96. cire la Confiante de Hem:vo:fis , de Philippes de Beaunianoir, en ces termes : Or vécus quel ttS4ige ne;valent mie ,- quant li Sires voit aucun de fes fujets tenir héritage, de quoy il ne rent a nul, ny rens , ne rentes , ne redevances > li Sires y puey zerer les mains, dr tenir luf comme fin propre. Car nul , filon net Confiante , ne peut tenir des aluys : Vers à l’imitation des Anciens. v OULOIR m’ efl pris merhxy’sle rinzoyer Ceftuy placet , afin de t’envoyer . AuClercs fubtis qui * * fe clame , . Qui eff fais l7 cairn de cors & d’urne, Famé , trahis , gentis , bien emiparlé , Ce dit trefluit qu à laya parole. le qui le fais , & verte a itslic titre, Moult bien le pais narrer en celle Epitre, Ayant recta de luy biens à plante’ Partant pour luy ia fuir entaient! Pour acquiter tant de fient bons offices, Et haut clamer tous fis gram béne’fices Maint œuvre faire, & la luy dédier. Dès. que ceffé aura_y de m’efmayer , le veux corner fur la cirre & buifine , Le tris-haut los de cil qui iavoifine Du pins facré lieu de tous les Mufliers, Oà l’on fouit voir maints & maints Penan- ciers Qui comme pois en pot`ders fa demeure Viennent & vont fans cqfer a toute heure. Je veux hucher en Carmes fes blafans Dès que de ce trouvera, raclœnfons. Lors ie dira_y fans auctin-ifeintifè,_ Ses grands ’OUM fou lot ,n apizertifé, - Quand reffiray de me tenir nue ,. Lors que par luy ie feray firisaufé (Car ie ne ecy nus qui planque luy vaile, Celadira,fansnullerepentoulle),° Et qu’il m’ami:anis en :mireur arme , En retirant mon aine de dere, , Et My-donnant un peu de rakgeance , La relevant de chétifve gravance. Car quoy que fois curieux Phificien Et de tout point myre & naturien , Sfachant que c’4 qui les hommes enherbe, i Et ce qui eut faner maint mal acerbe,, ue e naint Affre au Ciel fi reculé, Ors, le cours ne me foie pas celé; ,Que Mainte drogue, élixir, chifre obfcme, Me feinte cognas merveille !impie & Si ne puis-je encore mie gravir Au lita plus haut oit s’eltend mon der: Mais fup ratztifànt tout ernmy la posiffiere De tout impie, reculé bien arriere , Parquoy voudrais le pouvoir !oranger Pour les mérits qu’en luy voir héberger. Si riveté en mu fa demourance Faire voulait , ie dis en eurance . Que luy ferois un mantiaux longe lé De beau famit ; après ferait doublé, Pour s’embroncber encontre la froidure, Qui ores vient molefier la nature : Outre cela , ferait bordé d’orfroys , Bel comme-sil de ’cens, Varlet , ou Riese Ne leur cédant en kr très-nobles pannes : Ce ie ferais , ie vous jure fur m’amer. alpres encor, puis-je vous affier , ku’au paletot ie voudrais marier L’habit entier , & puis luy faire there , En luy monfirant toufiours ma lie chiere. Mais , que dis-je , de niceti remply ? Car de tous biens fou cœur efl affouvy , Habits il a , biens & los, car fa plume L’a hien merry par maint & maint vo-; hune. . Quoy donc ingrat, treshaiy ie clemourray Et revencher oncquer ne vie pourray ? ikloy donc par dol , & forte giaillerie , Mufàrderay honitans là tirant ? lia ! , fiintmoult maguermentirt Acellegrandmalicecanfintir. Puis donc qu’il n’a mefiiers de rien du mieme. Et qu’en fois lot polléde toute riens , ll me faudra contenter de plaudir A fan haut los Cr de m’en efbaudir. Et pour ce Peul i’ofe bien ha, m’efpondre . Qu’il ne laiera à mes placet rependre Parque mesbuy ne mn verdi d’admirer, Mais bien veux je mon ante ait:fier : Endementiers veux manier & rire , , Puis barater, & chanter fier ma ly;k touftours ; mais , en nouvel Orpheus ; haut louer le grand* * jus.