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PARAPILLA,


Parapilla, poème érotique Français, Bandeau de chapitre
Parapilla, poème érotique Français, Bandeau de chapitre


CHANT II.


FIlle du Ciel, douce Philoſophie,
Combien de foux abuſant de ton nom,
Et des François corrompant le génie,
Ont, en Mégere, affublé la raiſon !
Timon ſe leve, & dit d’un ton ſublime :
Meurent les Arts, & périſſe l’eſprit
L’homme eſt charmant ſitôt qu’il s’abrutit ;
Et tous les ſots reçoivent pour maxime,
Qu’il eſt grand jour auſſi-tôt qu’il fait nuit.
Ainſi bravant la ſageſſe éternelle
Qui nous traça les routes du bonheur,
L’homme inſenſé ſe croit plus ſage qu’elle.
Eh ! qu’a produit cette ſombre fureur ?
Triſte & farouche on dédaigne la vie,