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àpéXxepoç ’sot, stupide’. Sorte de création humoristique, dans la manière attique = ’à qui manque le meilleur’, cf. péXiepoç; àpbeXov et dpeXXov qu’ Hésyehius glose par laTreivôv ne sont pas clairs; àbeiXov àpéXTepov a été corrigé par Rulinken en à beiXoî- uJ àpéXTepoi. Ostlioff IF. Vf, 6 sqq. àpXrixpoç liom. ’faible, doux’, synonyme de pXiixpôç. Voy. luaXttKoç et pXdH. dpXoTTéç’ àpXapeç. KpfJTeç Hésych.; àpXoTTiâ crét. (Vaxos GDI. 5525 b, 10. d, 2. Gortyne 4986, 12) innocuité, tranquillité’; KaTapXaTTéeai Gortyne GDI. 4999, II, 11. Voy. pXàpn. àppôç ’mou, délicat, tendre; gracieux; efféminé’; àppûvuu Vendre gracieux’; âppa âppa "jeune servante favorite de sa maîtresse’ r aûvipocpoç Kai irapà xeipa BepdTraiva Bekker An. 322 (Fick KZ. 22, 216). Etym. incertaine. Pour Bersu 126, Brugmann Grdr. I^ 31 sq. 318. P 587 gr. à^pôç<*idgU-ro-s, parent de bit. U7iguô, V. irl. imh imm (gén. imme, thème ^’imhen-) ’beurre’. V. h. a. ancJio ’beurre’, skr. anjih ’onguent, ornement, éclat’ anâk-ti ’oindre’, pruss. mikta-n ’beurre’. Lagarde, Keller, Lewy p. 68 tiennent le subst. dppa âppa pour sémitique: aram. habrâ ’compagne’. àppoTaZiuj ’s'égarer’, seulement au subj. aor. 1. pi. ép. àppoTdHo- jLiev. -po- est un éolisme pour -pa-. J. Schniidt Pluralbild. 177, qui rappelle àiuPpoTriv d’une inscr. de Mitylène GDI. 213, 15; cf. boni. fîiuPpoTOv = iiiuapTOV. Voy. djuapTdvuu. dppoToç ’immortel’ E 78, par formation nouvelle, pour d-)LiPpoTOç, sous l’influence de PpoTÔç. dpupxdKri f. sorte de sauce épicée, ’jTr6Tpi|U)na papPapiKÔv’. Vraisemblablement iranien.

dya- ’très’ < *wYa- cf. xi^o.; w^ôm ’trop’ (instrumental pour Hirt Handbuch § 377); d^aZio) ’supporter avec peine’, à-^àlo^ax ’honorer’. — On y joint dYaionai ’s'indigner’ ( < *àYdcrio)uai Leskien Stud. II, 112. J. Schmidt KZ. 27, 294. Solmsen KZ. 29, 110, cf. dYà(T(yo|uai i^YCxcrcrdiuriv hom., indcrOriv Hésiod., dYaaTÔç Xén., pf. m. HYCtcTfO’ èveiaécniaev. è0aù|Liacrev Hésych.), dYn f. ’admiration, étonnement’, dYa|uai ’s'étonner, admirer’, ctYaXiaa n. ’ornement, parure’. Mais Hirt Ablaut p. 187, Hand- buch § 418 voit dans dYajLiai le présent régulier tiré d’une