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370 NOTES DU LIVRE HI.

âméxov, xuxlorapè ; otùrè à·: opva·6¤·ar0, mîvtwv ·rs).su31.·¤t·: ov ôuotôratôv ts otûtà âavuîi 0·X·qp.oi-rwv, vouiwxç paapitp v.¤i).).v.ov iip.otov àvop.c•iou. rt Dieu donna au monde la forme la plus convenable et la plus appropriée à sa nature ; or, la forme la plus convenable à l’animal qui devait renfermer en soi tous les autres animaux ne pouvait être que celle qui renferme en elle toutes les autres formes. C’est pourquoi, jugeant lc semblable infiniment plus beau que le dissemblable, il donna au monde la forme sphérique, ayant partout les extrémités également distantes du centre, ce qui est la forme la plus parfaite et la plus semblable à elle-même. »

(Prarox, Times, trad. de V. Cottsm.)

Ceux de nos lecteurs qui aiment à suivre une idée dans toutes ses évolutions, retrouveront celle-ci avec plaisir dans le livre II du Traité de la nature des Dieux, de Cicéron. Nous aurions pu rapporter ici le passage où le stoîcien Balbus reprend en sous-rruvre la démonstration de Platon ; mais, outre que la citation serait un peu longue, nous préférons donner place a quelques lignes remarquables dans lesquelles M. V. Cousin détermine le sens métaphorique du mot qui nous occupe, avec la finesse et la sûreté de critique qui lui sont habituelles. L’épithète de sp/zérigue est tout simplement une locution grecque qui désigne la parfaite égalité et l’unité absolue qui ne conviennent qu’à Dieu, et dont une sphère peut donner quélque image. Le cçazptxb ; des Grecs est le rotundus des Latins. C’est une expression métaphorique comme celle de carré pour dire parfait, expression aujour(l’hui triwiale, mais qui alors, à la naissance des notions mathématiques, avait quelque chose de relevé et se trouve dans la plus noble poésie. Simonide dit : un homme carré des pieds, des mains et de fesprit, pour dire un homme accompli, métaphore employée aussi par Aristote. Il n’est donc pas étonnant que Xénophanes, poëte aussi bien que philosophe, écrivant en vers, et peu capable de trouver les expressions métaphysiques qui répondaient àses idées, ait emprunté ai la langue de l’imagination l’expression qui pouvait le mieux rendre sa pensée. »

(Fragm, philos., t. I.)

Nori ; 32. PAGE 193.

nos discours doivent avoir une certaine parenté avec les sujets que nous traitons.

Méyterov ôh rcavecç àpîozcôan mrà tpécw àpxiv · tbôs oüv vœpi rs sixôvoç mi mp}. coü rzapotôaiyuatoç otùrîq ; ôtopwréov, tb. ; àipat toit ; Xôyoug, Gwnép sîcw °èE·n-m’w.i, 106*twv œürtîw nai ëvyysveïç ôvra ;. Le plus difficile en toute chose est de trouver un commencement conforme à la nature. Après avoir distingué la copie et le modèle, il ’| \ | ’ll"|Il’V’I’ll’l’I|l" ’l| i’I||||* l llllil I "|IIH*I’|l" !Q’ !î’§ y FUN il 1