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un brelan d’excommuniés

dans son mensonge, comme le Prince des maudits au fond de son puits de ténèbres, c’est la fantaisie de ce fantôme de descendre ainsi l’emblématique bandeau de la passion et de signifier, en cet ajustement nouveau, pour les supputes des démons, la déchéance de la cécité.

L’amour, ici, n’a plus même l’honneur mythologique de paraître un rapsode aveugle ; c’est une cariatide de la maison du Silence, fagottée par les serpents du crépuscule, pour d’insoupçonnables attentats.

Les femmes des Diaboliques sont, en effet, tellement les épouses du Mensonge que, quand elles se livrent à leurs amants, elles ont presque l’air de Lui manquer de fidélité et d’être adultères à leur damnation pour la mériter davantage.

Tout en elles semble porter en dedans, suivant l’expression de l’auteur. Elles sont inextricables de replis, entortillées comme des labyrinthes, serpigineuses comme des ulcères,