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le lépreux

humblement de faire attention à mon ambassade. Je suis un artiste, un poète, et, par conséquent, un ennemi des normes édictées par vos pasteurs. Je suis devant eux complètement nu, purulent et nauséabond. Je n’ai pas même l’honneur d’être accrédité des goitreux et des malandrins plus ou moins notables dont je me suis ingéré de vous étaler, en ma personne, le croupissement.

J’ai cru, néanmoins, expédient et sage d’obéir à l’impulsion qui m’entraînait à vous recruter, ô Chef des élus, pour l’assainissement de cette canaille.

Il s’agit de savoir si vous acceptez l’oblation de la Poésie ou si vous ne l’acceptez pas. Il se trouve que par l’effet d’une obscure loi, cette contemplative, qu’on pourrait croire amarrée à la table de vos autels, habite en réalité parmi ceux qui vous ignorent ou qui vous méprisent, et les apôtres congestionnés de vertus qu’on vous malfaçonne, non seulement ne galopent jamais après elle, mais