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En ce tabernacle sublime qui se nomme pour l’éternité le « Sein d’Abraham » dut exister, tout d’abord, à l’état d’indicible germe, l’horrible ivraie de malédiction et de dégoût que cultive exclusivement, avec tant de soin, la postérité cadavéreuse de l’ « Appelé » de Jéhovah.

En d’autres termes, celui qui fut désigné l’ « Ami de Dieu pour toujours » et qui n’eut jamais « son semblable en gloire », dut porter au dedans de lui, — sous les espèces de la lumière, — toute la chiennerie des usures et des brocantages dont sa descendance lointaine, réprouvée du genre humain, devrait subsister dans les temps futurs.

L’admirable négociation de l’amnistie de Sodome, au XVIIIe chapitre de la Genèse, en est un exemple confondant.

Qu’il me soit donc permis, pour délivrer enfin tout à fait mon âme, d’en citer ici une paraphrase un peu plus qu’extraordinaire…

L’auteur dont j’ai promis de respecter l’anonyme et qui est, je crois, — en même temps qu’un pestiféré, — le dernier fervent de la haute exégèse des anciens jours, apparaît ici tel qu’un intraitable spéculatif d’Absolu, ne consentant