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et du Pharaon, de Saül et de David et cinquante autres moins populaires, où la Compétition mystique des Aînés et du Puîné, décisivement et sacramentellement promulguée sur le Golgotha, fut notifiée, tout le long des âges, dans le mode prophétique.

Les frères anathèmes ou persécuteurs représentent toujours le Peuple de Dieu contre le Verbe de Dieu. C’est une règle invariable et sans exception que l’Éternité ne changerait pas.

Or, le Peuple de Dieu, c’est le lamentable peuple des Juifs particulièrement dévolus au Souffle du Sabaoth qui les fit tant de fois résonner comme les harpes des bois séculaires.

Israël est donc investi, par privilège, de la représentation et d’on ne sait quelle très-occulte protection de ce Paraclet errant dont il fut l’habitacle et le receleur.

Pour qui n’est pas destitué de la faculté de contemplation, les séparer semble impossible, et plus l’extase est profonde, plus étroitement soudés l’un à l’autre ils apparaissent. Cela finit par ressembler, dans la perspective des gouffres, à une sorte d’identité.