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le jour, et n’en négligez aucune. Vous devriez vous habituer à la douceur et devenir capable de voir Palmé. Vous avez peut-être fait toutes les prières, excepté celle-là. Qui sait si, par hasard, celle-là ne serait pas la meilleure ?

Devenez doux, et faites de cette douceur une prière pour nous tous.

Voilà pour les petites choses. Il faut les faire[1].

Quant aux grandes puisque personne ne peut les faire, il faut me les dire. Tout ce que vous pensez et tout ce que A. M. vous dit de plus extraordinaire, les choses trop étranges pour être supportées, même par moi, ce sont celles-là que j’attends.

Dites-moi les choses les plus énormes. Et faites les choses les plus simples, les plus petites. Il le faut[2].

Et priez de toutes vos forces pour ma santé qui est pitoyable.

Au revoir, cher ami, donnez-moi bien vite de vos nouvelles. Et dites-moi les choses trop étonnantes pour être supportées.

Ernest.
  1. Platitudes évidemment écrites par le pauvre grand homme sous la dictée de sa femme. La bonne madame Hello croyait qu’il y a de « petites choses. »
  2. Encore !