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« Nul ne sait ce que l’aboiement d’un chien peut nous ravir de chefs-d’œuvre. »

Ces choses, je pense, n’ont pas besoin de très-amples commentaires. Ernest Hello n’aurait pu rien faire sans sa femme. Elle lui a donné la vie physique, la vie intellectuelle et la vie morale. L’auteur de l’Homme doit TOUT à son mariage et le genre humain, à son tour, pour ne rien dire du monde angélique, est redevable à Maman Zoé de la fructescence de ce « beau génie ».

Voilà ce qu’il s’agissait de notifier à quelques peuples,… la personnalité même du malheureux, — déjà si posthume avant d’être mort, — dût-elle irréparablement succomber sous le ridicule de pareilles divulgations.

V

Ici on viole, là on tue, un peu plus loin on estropie.
Mis de Sade.


L’influence mauvaise dénatura si complétement Hello que, parfois, on se demande si vraiment il était fait pour être écrivain.

L’absence opiniâtre, invincible, de ce style personnel qu’il ambitionna toute sa vie, est une chose confondante quand on considère ce qui, pourtant, est sorti de lui.