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prohibés en France et que nous avons tant élevé les droits sur les chanvres, Marseille n’a plus que dix navires pour ce vaste débouché. Cependant,

Les exportations sont encore de
2,000,000 fr.
Et les importations
1,000,000

Depuis notre belle loi sur les céréales, Odessa ne nous demande plus de vin.

Exp. des vins pour Odessa
en 1820 1,344,000 lit.
en 1835     291,000 id.

Suède. On observe la même décroissance pour le commerce de Marseille avec la Suède. En effet, cette ville avait encore en 1824{,}89 navires qui faisaient le commerce avec la Suède, et elle n’en avait plus eu 1833 que 57. Les fers de Suède arrivent en moins grande quantité ; nous ne demandons guère plus à ce pays que des planches.

Autriche. C’est par Vienne et Trieste que s’écoulent les marchandises que Marseille expédie en Autriche, et que lui arrivent celles qu’elle reçoit.

En 1832 les importations de Marseille ont

été de
6,159,000 —
Les exportations
4,271,000 —

Quatre navires français seulement ont été occupés à ce commerce ; c’est autant que de navires espagnols ; tandis qu’on a compté 170 navires anglais. Ce commerce est alimenté par les peaux ; les laines les os, les éponges, les lièvres et les lapins.

Sardaigne. Quarante navires vont de Marseille à l’île de Sardaigne. Ici, Messieurs, je suis conduit à vous faire connaître une bévue de la