maîtres et les maîtresses de musique, par l’entremise desquels la plupart des ventes s’effectuent.
La harpe a aussi reçu beaucoup de perfectionnement dans ces derniers temps ; mais cet instrument s’en va ; les Anglais seuls lui restent fidèles.
Nous allions naguère nous approvisionner chez les étrangers de cordes nécessaires à nos instruments de musique, et l’on évalue à plus de 3 millions de francs la dépense de celles que nous tirions de l’Italie seulement ; depuis lors, on a fait en France quelques essais qui ont réussi, et nos importations ont diminué ; mais il reste encore beaucoup à faire.
Je n’ai rien de particulier à vous dire pour les autres instruments.
L’industrie des papiers peints, d’abord étrangère, a été copiée dans les premiers temps et mal copiée ; mais aujourd’hui ses produits semblent le disputer à la gravure et à la peinture ; elle a fait d’immenses progrès depuis la dernière exposition, et notre supériorité sur les papiers de tenture étrangers s’est accrue en proportion, grâce aux ingénieux procédés de la mécanique et de la chimie. On est parvenu à faire, soit avec la brosse, soit par l’impression, des teintes fondues les unes dans les autres, puis on a adopté les cylindres gravés en taille douce, déjà employés pour l’impression des toiles peintes, et l’on a