ne faites de mal à personne
ni à mes amis, ni à mes
gens. On vous a égarés
sur mon compte, je n’ai
urir en aiant
cœur le peuple
et l’espoir du
Saint-Leu et ses dépend
appartiennent à votre roi
Philippe : ne pillés ni ne brûlés
le le village
ne mal à personne
ni es amis, ni à mes gens.
On vous a égarés sur mon compte, je n’ai qu’à mourir en
souhaitant bonheur et prospérité au peuple français et à ma
patrie.
Adieu pour toujours,
L.-H.-J. De Bourbon,
Prince de Condé.
P.-S. Je demande à être enterré à Vincennes, près de mon
infortuné fils.
Dans ces recommandations bizarres beaucoup aimèrent à voir une preuve de suicide; mais les plus défiants ne pouvaient concevoir que ce fussent là les adieux d’un prince prêt à quitter la vie. Dans leur pensée, la crainte du pillage de St.-Leu était inconciliable avec ce dégoût de toutes choses que le suicide révèle. Il était peu croyable que cette crainte eût possédé l’âme du duc de Bourbon, dans la nuit du 26 au 27 août, c’est-à-dire après cette fête de St.-Louis où il avait reçu tant de témoignages d’amour; après la visite de la reine, visite si douce, si rassurante, et lorsqu’il ne restait presque plus rien