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TABLE DES MATIÈRES.
mensonge de ces dénominations. La lutte s’engage entre le parti féodal et le parti bourgeois. Le pouvoir parlementaire et le pouvoir royal : armes dont les deux partis se servent alternativement pour se combattre. Explication, par cet aperçu, de tous les mouvements politiques de la restauration. — Le ministère bourgeois de M. Dessolles renversé par les même causes que le ministère féodal de M. de Richelieu. — Ministère Decazes. Ce n’est pas en réalité l’assassinat du duc de Berri qui le renverse. — Histoire détaillée de la charbonnerie. Conspirations de Béfort, de Saumur, de La Rochelle. — Rôle des meneurs du parti bourgeois dans la charbonnerie. — Influence de la charbonnerie sur le caractère de la lutte engagée entre le principe monarchique et le principe électif. — L’expédition d’Espagne n’est qu’une victoire de la chambre sur la royauté. — Louis XVIII mourant dans son fauteuil. Aspect de son règne. — Charles X plus gentilhomme que roi. — Accord momentané du principe monarchique et du principe électif. — La congrégation et les Jésuites, appuis nécessaires du trône. Les funérailles du général Foy, contre-partie des pompes du sacre. — Progrès des mœurs bourgeoises dans la société ; l’industrialisme dans la noblesse. — Le ministère Villèle meurt, comme les précédents, par la lutte des deux principes. — Derniers épisodes de cette lutte trouble de la rue Saint-Denis ; dissolution de la garde nationale. — Le 2 mars 1830. — La restauration jugée dans son ensemble. — Philosophie des révolutions.


Chapitre Ier 
 147
Ministère Polignac. — Politique extérieure de la Restauration à cette époque. — La Russie à Constantinople, et la France sur le Rhin. — Origine de l’expédition d’Alger. — Propositions faites au nom de Méhémet-Ali. — Situation intérieure de la monarchie. — Adresse des 221. — Prorogation des chambres. — Portrait de Charles X. — Menaces de l’Angleterre. — Attitude du cabinet des Tuileries. — Tentative de lord Stuard de Rothsay auprès de MM. de Polignac et d’Haussez. — Préparatifs de l’expédition d’Alger : difficultés suscitées par la bourgeoisie ; vive opposition des amiraux. — Brevet de l’amiral Roussin déchiré ; hésitations de l’amiral Duperré. — Départ de la flotte ; intrigues de l’Angleterre. — Dissolution de la chambre des députés. — Agitations. — Caractère de l’opposition libérale : le roi et la loi. — Charles X chez le duc d’Orléans. — Effet produit par la conquête d’Alger. — Le ministre de la marine veut traduire l’amiral Duperré devant un conseil de guerre. — Vues de la Restauration sur Alger. — Allures démagogiques de la royauté attaques dirigées par des libéraux contre le peuple. — Situation de la bourgeoisie : elle redoute une révolution. — Dispositions de ses chefs. Portrait de M. Laffite. — Indifférence politique du peuple. — Division des royalistes en deux partis les hommes de l’Empire et les émigrés. — Influence du clergé. — Charles X se décide à un coup d’état. — Appréhensions du corps diplomatique. — Les hommes de bourse et M. de Talleyrand. — Discussion secrète des ordonnances : opinions des divers ministres. — Confidence à Casimir Périer. — Signature des ordonnances.


Chapitre II 
 189
26 juillet. — Publication des ordonnances. — Le peuple s’en préoccupe peu. — Stupeur