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TABLE DES MATIÈRES.


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Introduction 
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Première partie. — Ce qui a entraîné la chute de Napoléon. Contradictions de sa politique. Homme d’épée, il mécontente la bourgeoisie, ardente à la paix. — Ressources militaires de Paris en 1814 ; — possibilité de le défendre. — Paris n’est pas pris, il est livré ; pourquoi ; par qui. — Sérénité de Napoléon en apprenant le soulèvement de la France industrielle contre lui. — Trouble des vainqueurs ; mélancolie d’Alexandre au sein de son triomphe. — Détails nouveaux sur l’entrée des alliés dans Paris. — Les Bourbons ramenés par M. de Vitrolles. Rôle subalterne et bas joué par M. de Talleyrand dans cette circonstance. — Il commence par vouloir la régence de Marie-Louise ; comment il passe aux Bourbons. — Scène d’écoliers en vacance sur la place Louis XV. Quelle est la part du hasard dans les révolutions. Fatalité philosophique et historique de la chute de l’empire. — Napoléon à Fontainebleau. — La vérité sur la défection imputée au duc de Raguse. Scène du pont d’Essonne. Le mouvement sur Versailles ordonné contrairement aux injonctions de Marmont. Il assume la responsabilité de la trahison pour en recueillir les bénéfices. Napoléon abandonné par ses généraux ; pourquoi. — Son attitude au milieu des débris de sa fortune. — Drame nocturne. — Premières fautes de Louis XVIII. — Aventure du 20 mars. — La bourgeoisie, un moment stupéfaite, se remet à l’œuvre, s’impose à Napoléon d’abord, le renverse ensuite. — Mot profond du duc de Wellington sur le drapeau tricolore et sur Fouché. — Le nom du duc d’Orléans jeté dans le congrès de Vienne. — Nécessité, pour Louis XVIII, d’associer à son destin le régicide Fouché. — Scandale de la seconde entrée des alliés. Par quelles hontes s’ouvre en France l’ère des intérêts matériels. — Singularité des résultats financiers produits par l’invasion.
Deuxième partie.. — Les Bourbons convenaient à la bourgeoisie. — Monarchie en sous-ordre ; sa nécessité eu égard aux intérêts dominants. — Mais la restauration devait fatalement périr par la lutte du principe monarchique et du principe électif. — Puissance du principe électif prouvée par la chute du ministère de Talleyrand. — Véritables causes de l’élévation de M. Decazes. — Violentes attaques dirigées contre la royauté par la chambre royaliste de 1815. — La révolution de 1830 contenue en germe dans l’ordonnance du 5 septembre. — Royalistes et libéraux ;