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ET VENGEANCES


Plus elle en pique, plus en gâte.
Autant de coups,
Autant de miettes.
Elle m’a bouilli,
Et rebouilli.
Mon père,
M’a mangé derrière la charrue.
Il m’a mangé,
Et rongé.
Ma sœurette,
Mariette,
M’a pleuré,
Et soupiré.
En terre elle m’a enterré.
Riou chiou chiou,
Riou chiou chiou,
Je suis encore vivant. »

Et l’Oisillon Noir repartit, emportant l’aile du moulin et la bourse pleine d’or. Il repartit, et s’alla percher tout en haut de la cheminée de la maison de sa marâtre.

« Marâtre,
Pique-pâte,
Plus elle en pique, plus elle en gâte.
Autant de coups,
Autant de miettes.
Elle m’a bouilli,
Et rebouilli.
Mon père,
M’a mangé derrière la charrue.