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��dans les mains des cheveux d'un l^lond doré ; et cepen- dant, d'après la sensation que j'avais éprouvée, j'étais persuadée n'avoii- saisi que de la substance.

Le 22 novembre 191 1, dans une séance avec le D' deScli. et sur une nouvelle permission d'Eva, je pris les ciseaux que me passait le docteur et je taillai dans la -substance qui se présentait sur la tète d'une apparition. En exami- nant à la lumière, je constatai que je tenais encore une mèche de cheveux blonds, exactement semblable à celle que j'avais détachée le 26 septembre \

Le i*" novembre 191 t, nous reprenons nos expériences à Paris et nous obtenons enfin des apparitions indépen- dantes du médium, comme à Biarritz et à Saint-Jean-de- Luz. Nous commençons alors la série de photographier, publiée dans les comptes rendus.

Le i*" novembre 191 1, la photographie nous montre un visage appliqué sur celui du médium ; le nez n'est pas formé, les yeux sont clos, la bouche est entr'ouverte, les cheveux sont indiqués dans la matière qui entoure le visage ; nous avons l'impression d'apercevoir une tête de mort, à peine recouverte de cette matière (fig. 4^ et 4^j • Eva, dont on tenait les mains durant la manifestation, demande la lampe électrique de poche, et elle-même éclaire le phénomène à la lumière blanche, afin de nous en rendre l'étude plus facile.

Le 3 novembre 191 1, nous apercevons un visage de femme si près de celui d'Eva, qu'il paraît être son double ; le médium éclaire encore directement la manifestation. Sous l'éclair de la lampe, l'apparition s'évanouit sans que l'on puisse dire comment.

I. Ces cheveux ont été emportés par le D"" de Schreack, lequel s'est chargé de les faire microscopier.

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