Page:Biographie nationale de Belgique - Tome 3.djvu/23

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

non chiffrés. C’est un recueil de prose et de vers. — 7° Maximes du royaume de Jésus. — 8° Deuil de l’univers sur la mort de son roi Jésus-Christ. Breuché annonce la publication de ces deux livres dans l’avis de la Paraphrase sur le tableau de Michel-Ange; mais, selon toute apparence, ils sont demeurés inédits.

H. Helbig.

De Villenfagne, Histoire de Spa, t. II, pp. 369-411. — Revue Belge, t. XXIV, 1843 pp. 5-41. — Bulletin du Bibliophile Belge, t. XIV, pp. 298-317. Ibid., t. XVII, p. 110, et t. XVIII, pp. 339-340. — Fleurs des vieux poëtes Liégeois, pp. 136-168. —

BREUCK (Jacques DE), le vieux, architecte, sculpteur, né à Mons au XVIe siècle. Voir Du Brœucq (Jacques).

BREUCK (Jacques DE), le jeune, architecte, né à Mons, au XVIIe siècle. Voir Du Brœucq (Jacques).

BREUCQUEZ (Ant.-Fr.), médecin, né à Belœil, au XVIIIe siècle. Voir Du Brœucquez (Ant.-Fr.).

BREUCQUEZ (J.-F.), médecin, né à Mons au XVIIIe siècle. Voir Du Brœucquez (J.-F.).

BREUGEL. (Pierre), médecin et professeur à l’Université de Louvain, né à Bois-le-Duc (ancien Brabant) vers 1520, mort le 22 mai 1577. Voir Bruegel (Pierre).

BREUGHEL (Abraham) ou BRUEGHEL, le jeune, peintre de fleurs et de fruits, naquit à Anvers en 1672 et mourut à Rome en 1720. On n’a pu coordonner sa filiation avec les autres membres de sa famille. Beaucoup d’auteurs lui ont donné pour père Ambroise, l’un des fils de Breughel de Velours, mais Ambroise n’eut pas d’enfant du nom d’Abraham : le nom du père de notre artiste reste donc encore inconnu. Il partit jeune pour l’Italie, résida à Rome et à Naples, épousa une Italienne et se fixa dans sa patrie d’adoption. Son talent y fut très-gouté et l’on assure qu’il y amassa une belle fortune. La bande artistique de Rome le surnomma Rhyngraef (comte du Rhin), et, parfois aussi, le Napolitain, quoiqu’on ait dit que ce surnom appartînt à son frère Jean-Baptiste, assertion dépourvue de probabilité, puisque c’est Abraham et non point Jean-Baptiste qui séjourna longtemps à Naples. On raconte que voulant constituer une dot brillante à sa fille unique, dont la beauté était remarquable, il confia son bien à un marchand qui, au lieu de le faire valoir, s’en empara et s’enfuit en pays étranger. D’après la même légende, Abraham mourut de chagrin, le mariage projeté de sa fille fut rompu et celle-ci entra au couvent. Cette histoire romanesque n’est étayée d’aucune preuve; il est à croire qu’elle fait partie de cet immense bagage de fantaisie que nous ont légué plusieurs écrivains des siècles précédents. Selon Fiorillo, Abraham eut un fils, nommé Gaspard, qui fut élève de son père et adopta le même genre que lui. Si le fait est vrai, il détruit déjà en partie l’histoire dramatique que nous venons de mentionner. Quoi qu’il en soit, les fleurs d’Abraham Breughel sont fort belles et tout à fait dignes de ce que le pinceau de plusieurs membres de sa famille a produit en ce genre; son coloris était chaud, sa touche large et facile, et, qualité plus indispensable, il rendait la nature avec une vérité parfaite. Les musées publics ne possèdent pas de ses ouvrages. Le catalogue de la galerie de Florence indique cependant, comme étant de lui, une Guirlande de fleurs entourant une Sainte Famille et des anges peints par un artiste de l’école de Rubens. Ce dernier détail nous dispose à croire que l’œuvre appartient à un Breughel d’une époque antérieure. La plupart des auteurs font mourir Abraham en 1690; en ce cas, il ne serait point né en 1672; les dates que nous donnons paraissent être les vraies. Heineken et Nagler disent qu’il a gravé et lui attribuent une estampe sur bois et quelques-unes à l’eau-forte.

Ad. Siret.

BREUGHEL (Jean-Baptiste) ou BRUEGHEL, frère d’Abraham, le jeune, peintre de fleurs et de fruits, né à Anvers en 1670, décédé en 1719. Il accompagna son frère en Italie et s’établit à Rome, où la bande artistique le surnomma Méléagre. Il produisit des œuvres dignes d’éloges et mourut à Rome.

Ad. Siret.

BREUGHEL (Corneille et François-Jérôme). Ces deux artistes sont peu connus. Corneille fut reçu franc-maître de Saint-Luc, à Anvers, en 1514. François-Jérôme n’a point laissé de traces dans son pays.