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Mosso[1], négligeant les variations brusques de volume qui se lisent sur les tracés, a voulu mesurer exactement les pertes ou augmentations de volume qui se font à la suite d’actions très lentes ;

Fig. 15. — Hydrosphygmographe de Mussa.


dans ce but, il a modifié l’ancien appareil de Piégu et de Chelius ; au lieu d’étudier les mouvements du liquide dans un tube vertical, qui ne peut pas donner les changements absolus de volume, puisque à mesure que le liquide s’élève dans le tube, la pression change dans le récipient, il a fait communiquer le manchon de verre où le bras est enfermé (A) avec un tube (a. a. D) plongeant dans une éprouvette (B) suspendue à une poulie par un contre-poids ; l’éprouvette plonge en partie dans

  1. Sulla circolazione del sangue del cervello dell’ uomo, Memorie R. Accad. dei Lincei, V, 1879, chap. vii.