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un pourparler, et les envoya captifs en France.

Comment cet attentat fut-il vengé ?

Par le trop célèbre massacre de La Chine, en 1689. — Les Iroquois étant descendus au nombre de deux mille dans l’île de Montréal, y firent périr deux cents personnes et en réduisirent un aussi grand nombre en captivité.

Le marquis de Denonville était-il encore à cette époque gouverneur de la colonie ?

Il était encore dans le pays, mais le comte de Frontenac avait été nommé gouverneur et lieutenant-général pour la seconde fois, et il ne tarda pas à débarquer à Québec, où il fut reçu en libérateur à cause du caractère martial qu’on lui connaissait.

Quelles furent les grandes actions qui signalèrent sa seconde administration ?

Il triompha du fameux amiral Phipps, qui vint en 1690, mettre le siège devant Québec, et porta la guerre dans la Nouvelle-Angleterre et dans le centre du pays des Iroquois. Les nations sauvages le regardaient comme un homme plus qu’humain, et les Sioux en particulier, dont on n’avait guère encore ouï parler, lui envoyèrent des ambassadeurs.

Quelle est l’époque de la mort de ce général ?

Il mourut en Canada l’an 1698.