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21. Berthollet à Berzelius62.
[Vers la fin de 1812 ?]

Monsieur,

J’ai été très sensible à la lettre affectueuse que vous m’avez adressée de Londres ; mes amis et moi, nous nous étions flattés de vous posséder pendant quelque temps à Paris, d’y jouir de vos rares talents et d’y disputer quelque peu avec vous, lorsqu’un accident imprévu nous a privés de ce plaisir. Puissent les événements vous permettre de réaliser votre projet et d’honorer ma retraite de quelque séjour. Conservez-moi votre bienveillance et comptez sur l’attachement, l’estime et la haute considération avec lesquels j’ai l’honneur d’être,

Monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur
Berthollet.






22. Berzelius à Berthollet.
[7 mai 1814.]

Monsieur le Comte,

Je profite des premières nouvelles du rétablissement de la communication entre la France et ma patrie pour vous remercier de la lettre que vous avez eu la complaisance de m’adresser par l’Angleterre et laquelle me fut remise ici en Suède par M. le baron de Haxthausen. — Je vous prie aussi, M. le Comte, de vouloir bien permettre un rétablissement de nos communications épistolaires.

M. Brandel63, qui vous remettra cette lettre, est un de mes amis intimes ; je prends la liberté de le recommander à vos bonnes grâces. Il n’est pas chimiste, cependant il n’est point tout à fait ignorant de cette belle science ; il m’a fort souvent aidé avec la traduction de mes premières communications pour les Annales de Chimie, et il se trouve en cas de