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Je désire bien, Monsieur, d’apprendre que vous vous êtes déterminé et de pouvoir vous assurer de vive voix de la haute considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être,

Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur
Berthollet.

5 avril 1811.






9. Berthollet à Berzelius.
16 juin 1811.

Monsieur,

Vous avec dû recevoir les cahiers des Annales de cette année par la légation suédoise ; je lui adresse pour vous celui du mois dernier avec une instruction sur la fabrication de la poudre, qui contient ce qui concerne le salpêtre29 : l’administration des poudres et salpêtres à laquelle j’ai demandé ce qui avait été publié sur cet objet, m’a répondu qu’elle ne connaissait que cet ouvrage qui servit à l’instruction.

Ne soyez pas inquiet, Monsieur, sur les petites corrections que pourra exiger la traduction de votre ouvrage : nous sommes tous disposés à faire ce qu’elle pourra exiger ; mais il faut vous persuader que lorsqu’il s’agit de l’ouvrage d’un étranger sur les sciences, on ne fait point attention à la correction et l’élégance du langage, pourvu qu’il soit sans obscurité. Votre premier mémoire a été imprimé bien incorrectement par une méprise de l’imprimeur qui devait renvoyer l’épreuve à M. Gay-Lussac et qui ne l’a pas fait. Je ferai mettre l’errata à la fin de vos mémoires dont on continue l’impression. Je crois que vous les trouverez beaucoup plus exacts, mais si vous y trouvez des fautes essentielles à corriger, je vous prie de m’en envoyer la note pour que je la joigne au premier errata.

Vous m’aviez demandé, par une lettre précédente30,