Je désire bien, Monsieur, d’apprendre que vous vous êtes déterminé et de pouvoir vous assurer de vive voix de la haute considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être,
Monsieur,
5 avril 1811.
Monsieur,
Vous avec dû recevoir les cahiers des Annales de cette année par la légation suédoise ; je lui adresse pour vous celui du mois dernier avec une instruction sur la fabrication de la poudre, qui contient ce qui concerne le salpêtre29 : l’administration des poudres et salpêtres à laquelle j’ai demandé ce qui avait été publié sur cet objet, m’a répondu qu’elle ne connaissait que cet ouvrage qui servit à l’instruction.
Ne soyez pas inquiet, Monsieur, sur les petites corrections que pourra exiger la traduction de votre ouvrage : nous sommes tous disposés à faire ce qu’elle pourra exiger ; mais il faut vous persuader que lorsqu’il s’agit de l’ouvrage d’un étranger sur les sciences, on ne fait point attention à la correction et l’élégance du langage, pourvu qu’il soit sans obscurité. Votre premier mémoire a été imprimé bien incorrectement par une méprise de l’imprimeur qui devait renvoyer l’épreuve à M. Gay-Lussac et qui ne l’a pas fait. Je ferai mettre l’errata à la fin de vos mémoires dont on continue l’impression. Je crois que vous les trouverez beaucoup plus exacts, mais si vous y trouvez des fautes essentielles à corriger, je vous prie de m’en envoyer la note pour que je la joigne au premier errata.
Vous m’aviez demandé, par une lettre précédente30,