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J’ai reçu l’extrait que vous m’avez envoyé ; il enrichira les Annales de Chimie du mois prochain.

M. Boeker m’a déjà remis la traduction de votre ouvrage sur les proportions, mais il ne l’a conduite que jusqu’à la décomposition des alcalis et de la chaux. Il m’a annoncé que ses occupations ne lui permettraient pas d’achever cette partie, que cependant il se proposait d’en faire un extrait.

Je me propose de faire insérer par parties votre excellent ouvrage dans les Annales de Chimie ; mais comme vous m’avez annoncé que vous aviez quelques changements à faire dans les proportions, j’attendrai que vous nous les ayez communiqués.

Vous proposez de faire faire quelques traductions, pourvu que l’Institut se charge des frais de traduction : il ne pourra faire un meilleur usage des fonds dont il peut disposer ; mais il faudra que je puisse le prévenir sur la dépense de chaque traduction en particulier.

La traduction la plus désirable pour nous est sans doute celle de votre ouvrage sur les substances animales. Je vous prie donc de commencer par déterminer les frais de cette traduction et par me les désigner, pour que je me fasse autoriser.

Si ma proposition vous convient, comme je le désire, nous pourrions attendre que la traduction de votre ouvrage sur les substances animales fût terminée pour y joindre celle de votre ouvrage sur les proportions, et je voudrais bien que vous pussiez profiter du temps de l’impression de vos traductions pour venir à Paris. En profitant de vos lumières, je serais bien charmé de vous assurer de vive voix de la haute considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être,

Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur

Berthollet.

23 xbre 1810. Paris rue d’Enfer n:o 37.