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culier n’existe dans la constitution atmosphérique, géologique et climatérique, dans la succession des saisons. D’après cet auteur, il faudrait donc chercher dans la race elle-même la source de la prédisposition.

En raison de ce que la race des steppes peut être affectée du typhus spontané hors du lieu de sa naissance, il faut admettre que l’opinion de Haupt et de Lorinzer se rapproche beaucoup plus de la vérité que celle de Wehenkel. On regarde généralement la prédisposition d’une espèce ou d’une race à contracter une maladie particulière, comme ne pouvant provenir que d’une cause résidant dans l’organisme. En pareil cas, on ne peut accorder qu’un effet secondaire et simplement favorable à l’action des milieux extérieurs, même en admettant, avec ses conséquences les plus outrées, leur action modificatrice sur l’organisme. Et cependant est-ce que les races ne sont pas le résultat d’une action longue et constante des milieux où elles se développent ? Il y a là un point difficile à éclaircir.

Ici s’arrête ma tâche. La conclusion de ce travail est d’une si facile déduction, que je m’abstiendrai de la faire ressortir.