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nécessaire pour agiter l’air, les eaux & la terre.

L’eau contribuë à la plupart des effervescences. Si nous considérons les diverses expériences, que nous avons rapportées, nous nous appercevrons que l’eau est un des moyens qui entre dans la plupart des effervescences. M. Lemery[1], Newton[2], Musschenbroek[3], dans leur mêlange, qui fermentoit & s’enflammoit, y mettoient de l’eau. Il la faut dans une certaine proportion. L’amalgame seroit noyé si on y en faisoit trop entrer. Il seroit sans activité, s’il n’y en entroit pas assez. Qu’on pile les matières, dont on compose la poudre à canon ; trop sèches, elles s’enflamment ; il faut les tenir humectées à un certain point. Ces matières pyriteuses, qui sont si propres à concevoir de la fermenta-

tion,


  1. Mémoir. de l’Acad. R. A. 1700. Chimie de Lemery, &c.
  2. Optiq. Lib. III. Quæst. XXXI.
  3. Essai de Physique, Tom. I. art. 880.