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illuminés, la musique est entraînante, les voix mélodieuses, les chants remplis de mollesse, les murmures voluptueux et suaves. « Entrez ! lui crie-t-on, la porte est ouverte, venez partager nos plaisirs ! — Je ne vois, répond le voyageur, que des murailles infranchissables. — La porte est enchantée, crie alors la voix ; visible à ceux qui sont beaux, bien faits et d’agréable tournure. Vous êtes laid, mal vêtu, couvert de poussière ; passez votre chemin ! »

Le voyageur s’éloigne, persuadé qu’on s’est moqué de lui.

FIN