Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/102

Cette page n’a pas encore été corrigée

vénérables personnages de la tapisserie gothique, remuée par le vent, se saluèrent l’un l’autre, et mon bisaïeul entra dans la chambre, — mon bisaïeul mort il y aura bientôt quatre-vingts ans !

Là, — c’est devant ce prie-Dieu qu’il s’agenouilla, mon bisaïeul le conseiller, baisant de sa barbe ce jaune missel étalé à l’endroit de ce ruban.

Il marmotta des oraisons tant que dura la nuit, sans décroiser un moment ses bras de son camail de