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Oh ! quel affreux temps est venu ! — Pluie et vent de tout côté, — Chaque jour, dans la vallée, sur la colline ; — Aujourd’hui est pire qu’hier.



Malgré le temps qui fait rage, — Le pauvre laboureur, — Depuis l’aube et sans cesse, — Bêche les champs pour le blé.

Mais d’autres sont encore à plaindre — Qui gagnent leur vie au milieu des dangers, — Dans une barque ballottée — Sur la profonde mer désentravée.

Ceux-là sont constamment en face — De la mort horrible, dans leur bateau : — Le bateau vibre et grince — De la cime aux profondeurs du sillon liquide.

Nul ne sait quelle vie — Ont là-bas les gens de mer, — Au loin, parmi les tempêtes, — Eux, les laboureurs des vagues.

Ô vous, dans votre lit chaud, la nuit, — Savez-vous quand, comment — Et où, sur la mer, mourront — Les pauvres matelots de notre pays ?