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xxiv

LA VENGEANCE DE L’ANKOU (LA MORT)

i

Au château du Bilo la dame était malade — Ceci se passait au milieu d’une nuit d’hiver.

Parents et serviteurs allaient et venaient, — Fatigués, affolés par huit nuits sans sommeil.

Le cuivre et l’argent étincellent dans les appartements, — Le chêne crépite dans les cheminées.

De la cave au grenier, l’huile et la cire — Mettent aux fenêtres de grandes clartés.

L’Ankou, cette nuit, courant à travers le pays, — La faux sur l’épaule, se trouva dans les environs.

— « Hola ! s’écria l’Ankou, qu’y a-t-il donc cette nuit ? — Lumières partout !… Serait-on là donc à m’attendre ?

Le portail était sans doute resté suffisamment ouvert — Pour laisser passage au faucheur armé de sa faux.