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Inés de Cordoüe,

de les attendre ; auſſi ne fut-elle pas maiſtreſſe de ſon dépit. En vérité, dit-elle à Lerme, ſi on m’avoit demandé des avis pour vous, je vous euſſe conſeillé de donner une feſte à Inés plutôt qu’à moy. On doit tout pardonner à un Amant, luy dit-il, vous n’ignorez pas que j’aime Inés, elle eſt icy.

Il pouvoit parler de ſon amour, puiſque Dom Loüis luy avoit permis de pretendre à ſa fille, mais en parloit à une Amante. Jamais la preference qu’il donna à Inés ne luy avoit eſté ſi ſenſible, & quoy qu’elle n’en euſt point douté, il n’en eſtoit pas venu juſqu’à la luy declarer, elle trouva mê-