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Inés de Cordoüe,

grandes douceurs de la vie, elles parvinrent à n’en plus faire, & jouïrent d’un repos qu’elles n’avoient jamais trouvé dans le monde. Avant que de partir de Madrid, la Comteſſe de las Torres avoit laiſſé une Lettre à la mere d’Elvire, & l’avoit priée de faire en ſorte que le Comte de las Torres la puſt lire. Cette femme ayant ſon voile baiſſé ; l’avoit donnée le lendemain à un des domeſtiques du Comte pour la luy rendre, ſans luy dire de qui elle étoit.

Cette Lettre contenoit un aveu ſincere des ſentimens qu’Inés avoit eus pour le Marquis de Lerme, & qui avoient eſté autoriſez par