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Inés de Cordoüe,

dire cette nouvelle à la Comteſſe, mais elle luy repreſenta que Lerme eſtoit digne qu’on luy donnât quelque ſoulagement par des Lettres, s’aſſurant que rien n’eſtoit impoſſible, pourvu que la volonté ne manquât pas. Ces diſcours eſtonnerent d’abord la vertu de la Comteſſe, elle les rejetta méme comme chimeriques, enſuite elle s’accouttuma à les ſouffrir comme tels. Les malheurs où Lerme eſtoit reduit pour l’avoir aimée, demandoient qu’elle les adouciſt, & par pitié, & par juſtice, quand meſme l’amour n’y auroit pas eu de part. Peu à peu elle parvint à n’être plus embaraſſée que de