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Inés de Cordoüe,

Comme on avoit renvoyé preſque toutes les filles qui eſtoient venuës de France avec la Reine, on luy en avoit donné beaucoup d’Eſpagnolles ; moins pour luy faire honneur que pour veiller ſur ſa conduite ; mais comme cette Princeſſe eſtoit aimable, elles s’attachoient plus à luy plaire qu’à ſuivre les intentions du Roy. Entre celles qu’elle conſideroit les plus, Inés de Cordouë, & Leonor de Silva tenoient le premier rang. Elles eſtoient toutes deux belles, & la faveur de la Reine qu’elles partageoient, jointe à la concurence de beauté, leur donnoit de l’éloignement l’une pour l’autre ; cependant il