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grande que grâce aux combinaisons astucieuses des politiques sans conscience dont le seul souvenir fait claquer joyeusement leurs mandibules. Pas de sentiment, disent-ils. Toute canaillerie qui sert est bonne, et bran pour la morale ! Ils veulent une France pareille à ces marmots, auxquels on ne demande que de se remplir, de prendre du poids. Quand le pays manque à sa parole, ils souhaitent d’être les premiers à déplier les langes, à mettre le nez dans le caca. Qu’il est beau ! qu’il est jaune ! Quelle digestion heureuse ! Ils tiennent le torchon au bon endroit, ils espèrent encore : « Pousse, disent-ils, pousse pour l’Éthiopie, pousse pour Franco, pousse pour les Sudètes, pousse pour la paix. » Et ils poussent aussi ! Ils poussent dans leur pauvre culotte de grigous, ils poussent une petite crotte sénile, dure comme un caillou, noire comme le charbon, ils roulent cet objet entre leurs doigts, ils le flairent, l’enveloppent dans du papier de soie, l’emportent à l’Académie : « Regardez, mon cher duc, c’est du pur Machiavel. »