Page:Bergerat - Les Cuirassiers de Reichshoffen, 1870.djvu/11

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 10 —

Tout à coup les canons se turent ; tous nos feux
S’éteignirent. Ô rêve à dresser les cheveux…
Le vent jusqu’au soleil souleva la fumée,
Et l’on vit, bras croisés, pas à pas, sans courir,
Comme si dans sa gloire elle voulait mourir,
Reculer… Qui donc ?… Notre armée !


III

Les cartouches manquaient… Je veux chanter ton nom,
Toi qui te dis vainqueur de notre Mac-Mahon.
Est-ce toi, vieux Guillaume, au sanglant diadème ?
Tes canons maîtrisés ? tes chevaux démontés ?
Est-ce le nombre ? Non, nous vous avions comptés.
Ou toi, forêt complice ? Est-ce la mort ? Pas même.